Culture

Culture :

1.  Multiplication

Bouture : partie de tige qui, étant plantée en terre, prend racine. Le bouturage est un des procédés de reproduction des plantes (multiplication végétative).

Canon à gazon : matériel servant à exécuter à grand rendement, par divers procédés de projection, les semis d’engazonnement. Le nom anglo-saxon parfois employé est « hydro-seeder ».

Clone : ensemble de tous les individus issus de la multiplication végétative d’un sujet unique.

Faculté germinative : proportion en pourcentage des grains susceptibles de germer. La faculté germinative se mesure par un essai de germination dans des conditions d’humidité et de température données et dans un délai déterminé pour chaque espèce. La conservation de la faculté germinative dépend de l’espèce de la plante, de la récolte et des soins de conservation.

Marcottage : procédé de multiplication végétative consistant à faire émettre des racines à un rameau encore adhérant à la plante mère, soit en l’enterrant, soit en le baignant dans l’eau. On détache la marcotte de la plante mère après enracinement.

Multiplication : on distingue les modes de multiplication des végétaux suivants :

       multiplication par semis ;

       multiplication végétative :

    bouturage,

    marcottage,

    greffage.

2.  Milieu de culture

Calcicole : se dit d’une plante supportant la présence de calcaire actif dans le sol. Calcifuge : se dit d’une plante ne supportant pas la présence de calcaire actif dans le sol.

Humus (matière humique) : matière organique provenant essentiellement de la décom­position des végétaux. Ce sont des substances complexes, en voie de transformation, employées en amendements. Toutefois la norme NF U 44-051 sur les amendements orga­niques réserve ce terme à une certaine fraction de la matière organique du sol mais exclut ce terme seul ou associé d’un adjectif dans toute dénomination, cela pour éviter toute fraude.

pH d’un sol : indication chiffrée de l’activité des ions hydrogène dissociés dans un échantillon de sol en suspension ; sa valeur exprime le degré de réaction du sol, entre l’acidité, la neutralité et la basicité.

Sol : couche superficielle du terrain, résultant généralement de l’altération de la roche mère, sous-jacente ou éloignée, dont la structure meuble et la composition sont suscep­tibles d’assurer le développement normal des végétaux.

Les propriétés d’un sol dépendent essentiellement de ses caractéristiques physiques, chi­miques et biologiques.

La connaissance de la texture, ou constitution granulométrique du sol, est importante pour l’appréciation de ses qualités physiques :

       un sol lourd (plus de 30 % d’argile) est le plus souvent froid, difficile à drainer ;

       un sol léger (moins de 20 % d’argile et de limon) se réchauffe facilement au printemps
mais a tendance à se dessécher rapidement en raison d’une mauvaise capacité de rétention
en eau (à moins qu’il ne soit riche en humus).

Seule une analyse chimique est de nature à révéler la richesse ou la pauvreté d’un sol en éléments nutritifs. La simple détermination du pH est cependant susceptible de fournir des indications intéressantes :

       un pH supérieur ou égal à 8 traduit un excès de calcaire et conduira à proscrire des
espèces calcifuges ;

       un pH voisin de la neutralité 7 (de 6 à 8) révèle une bonne richesse minérale du sol ;

       un pH égal ou supérieur à 6 incite en revanche à n’employer que des espèces frugales
ou nettement acidophiles.

Enfin, la nature de l’humus renseigne sur les caractéristiques biologiques :

       un humus peu épais mais bien incorporé au sol est le signe d’une bonne activité biologique
et de conditions de nutrition favorables au moins dans les couches supérieures du sol ;

       un humus épais et nettement individualisé est au contraire l’indice d’une mauvaise
minéralisation de l’humus et, par voie de conséquence, de mauvaises conditions de nutri­
tion.

3. Amélioration du sol

Aération : opération consistant en l’exécution de petits trous (environ 10 mm de diamètre) ou de petites fentes très rapprochées et profondes d’environ 8 centimètres, permettant la pénétra­tion de l’air dans le sol. Cette opération favorise le développement des racines du gazon.

Amendement : matière fertilisante dont la fonction principale est l’amélioration des pro­priétés physiques du sol.

La tendance actuelle est de réserver le mot engrais aux matières fertilisantes améliorant la composition chimique du sol.

Engrais : la dénomination « engrais » est réservée aux matières fertilisantes dont la fonc­tion principale est d’apporter aux plantes des éléments directement utiles à leur nutrition : éléments fertilisants majeurs, éléments fertilisants secondaires et oligo-éléments.

Fertilisation : amélioration des qualités physiques, chimiques et biologiques d’un sol par apport d’amendement, d’engrais, ou par action biologique.

4. Désordres de culture

Adventices : se dit des plantes indésirables qui se développent spontanément sur le terrain.

Bourse : nid de chenilles processionnaires.

Nécrose : altération des tissus vivants (végétaux en l’occurrence) sous l’effet d’un facteur pathogène.

Phytotoxique : produit toxique pour certains végétaux s’il est spécifique ou sélectif, pour tous les végétaux s’il est général.